Entrevue, à la demande de Monsieur le Maire de St Genest-Lerpt, Christian Julien, avec Lerpt-Environnement le 25 juillet 2023
Présents : Monsieur le Maire Christian Julien, Madame Delphine Marcoux, Monsieur Claude Bournicon, Monsieur Jean Paul Lyonnet
Monsieur le Maire nous fait part du motif qui a motivé cette entrevue : l’article du Progrès qui reprend les réactions de Lerpt-Environnement suite à la rubrique
«Priorité pour l’environnement» parue dans la revue municipale «Chroniques
Lerptiennes» n° 44.
Concernant l’article du Progrès, il s’est senti froissé par le terme employé
par le journaliste : « Vous avez un droit de réponse et un nombre de
caractères maximal à ne pas dépasser ». Nous lui avons dit que nous avions
convoqué la presse pour qu’il y ait un article expliquant notre position suite
à la parution de «Chroniques Lerptiennes». Nous avons expliqué notre position
et le journaliste nous a dit qu’il ne pouvait pas publier sans avoir le point
de vue de la municipalité. Lerpt Environnement n’est absolument pas
responsable des évènements qui ont suivi notre conférence de presse. Nos
commentaires, dont nous assumons totalement la responsabilité sont
consultables sur notre site internet.
Concernant le 30 septembre et la fête de nos 30 ans d’existence, il avait une
crainte que nous ne fassions de cet évènement un moyen de critiquer l’action
environnementale de la Mairie. Nous l’avons rassuré en lui disant que c’était
une fête pour nous faire connaitre un peu plus, montrer nos actions, faire
visiter le verger et les jardins partagés et faire un petit apéro.
Au sujet de notre site de compostage collectif, suite à la nouvelle loi sur
les déchets compostables, qui entre en vigueur en 2024, il semble que le bac à
compost ne corresponde pas aux standards de St Etienne Métropole. Va-t-il
falloir le démonter ? A suivre.
Concernant la gestion de la biodiversité, Lerpt-Environnement est satisfaite de la
convention passée par la Mairie avec la Lpo-Loire (parc du Colcombet).
Concernant la gestion « classique » des autres espaces verts (par exemple,
tonte de l’herbe à ras sans prendre en compte la biodiversité) et aussi
l’extinction de l’éclairage, pour Monsieur le maire c’est une affaire de compromis
entre les différents avis et raisons des uns et des autres. Nous n’avons pas
noté de convictions environnementales fortes sur ces points. Nous avons tout
de même noté un changement d’explication sur l’extinction. Avant c’était
économique, mais maintenant c’est plutôt l’économique qui permet de justifier
l’écologique. Monsieur le maire nous apprend aussi qu’il existe une pétition qui
demande le retour de l’éclairage à la Reine et que généralement si la
criminalité n’augmente pas c’est bien souvent les accidents de déplacement qui
s’accroissent.
En ce qui concerne l’arrosage, Monsieur le Maire nous apprends que le décret sur la ressource constituée a été modifié. Il n’était en effet pas normal que des
agriculteurs ne puissent pas utiliser la ressource alors que les communes le
pouvaient.
Les 20 hectares du bois de Fay sont en cours d’achat (n° des parcelles
consultables au cadastre). Il réfléchit à la forme de gestion qui va être
faite.
Concernant les dépenses afférentes à l’environnement dans le budget communal
d’investissement de 2023 mentionnées sur le bulletin N°44 , il nous fait part
du pourcentage : c’est 8 %. Nous lui expliquons que 8 % ce n’est pas 51 % et
que l’on ne peut pas parler de « Priorité à l’environnement ». Qu’aurait-il
fallu écrire si ce pourcentage avait été de 51 % ?
Sur notre demande, Monsieur le Maire nous confirme qu’il prend au sérieux l’avis des scientifiques qui nous prédisent depuis plusieurs dizaines d’années un
dérèglement climatique catastrophique si nous ne changeons pas nos modes de
vie. Nous avons donc cette référence en commun, comment se fait-il que nous ne pouvons pas mieux travailler ensemble ?
Comments